Parlons un peu du projet.

Tout a commencé très simplement. Au départ, Shade Again n'était pas un projet, encore moins une marque. C’était juste moi, Maxime, cherchant des idées de cadeaux pour mes proches.

En explorant l'univers de l'impression 3D, j'ai découvert un monde de modèles "open-source" fascinants. Mais j'ai vite été rattrapé par la réalité : entre un fichier téléchargé sur internet et un bel objet de décoration aux finitions impeccables, il y a un gouffre. L'envie d'avoir tout, tout de suite, se heurtait à la complexité de la matière.

Sortir du cadre

De formation, je suis ingénieur en mécanique. Mon monde, c’est celui de la précision, de la fonction, du rationnel. Le design produit et les formes organiques ? Ce n’était pas mon domaine. Créer des objets qui ne sont pas seulement utiles mais beaux posait des défis qui sortent totalement de mon champ de compétences habituel.

Pour donner vie à mes idées, j'ai dû réapprendre à créer. J'ai troqué mes outils d'ingénieur pour des logiciels de création artistique : Blender, Nomad, ou encore Meshy pour le design génératif.

La science du prototype

Pourtant, dessiner une forme est une chose, l'imprimer en est une autre. En impression 3D, la beauté est fragile. Même avec les meilleurs réglages, il est presque impossible de prédire le moment exact où le fil perdra son adhérence, ruinant des heures de travail.

Chaque impression est le résultat d'une bataille contre la gravité. Il a fallu des dizaines de prototypes, de nombreux échecs et beaucoup de patience pour que la structure "tienne la route".

Quand j'ai enfin tenu la SHADE001 entre mes mains, le premier modèle abouti, j'ai su que ce n'était que le début. Ce qui était un simple cadeau est devenu une quête : celle de repousser les limites de la machine pour créer une lumière qui a une âme. Ce projet solo est ma garantie de qualité. Chaque abat-jour a été conçu, fabriqué et validé maison.